Compte rendu

Marc Wilmet 2021. Retour à l'analyse logique. Paris : Classiques Garnier

Book review

Marc Wilmet 2021. Retour à l'analyse logique. Paris: Classiques Garnier

Nicolas Gregov

Université de Liège (Liège, Belgique)

ngregov@uliege.be

Reçu le 1/7/2022, accepté le 4/8/2022, publié le 5/4/2023 selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)

Pour citer ce compte rendu

Gregov, Nicolas 2023. Compte rendu. Marc Wilmet 2021. Retour à l'analyse logique. Paris : Classiques Garnier. Studia linguistica romanica 2023.9, 119-125. https://doi.org/10.25364/19.2023.9.6.

[1] Retour à l'analyse logique, qui est paru en 2021, constitue le dernier ouvrage (posthume) du regretté Marc Wilmet. Éminent grammairien belge, le linguiste a notamment travaillé sur le moyen français (Wilmet 1970 ; Martin & Wilmet 1980) et la détermination nominale (Wilmet 1986). Son œuvre majeure reste cependant la foisonnante Grammaire critique du français, dont la cinquième édition est parue il y a une dizaine d'années (2010 [1997]). C'est dans la continuité de la Grammaire critique qu'est publié le Retour à l'analyse logique : le lecteur y trouvera en effet une synthèse du modèle grammatical élaboré par Wilmet. L'ouvrage ne se résume toutefois pas à un précis de grammaire car de nombreux énoncés en français, littéraires ou non, anciens et contemporains, font l'objet d'une analyse exhaustive. Outre un Avant-propos (pp. 13-19), le Retour à l'analyse logique comprend cinq parties. Les trois premières concernent la théorie grammaticale et sont chacune focalisées sur une unité de référence de la description. Il s'agit de La phrase (pp. 21-39), Les mots (pp. 41-57) et Les syntagmes (pp. 59-79). Les deux dernières parties portent quant à elles sur des analyses de phrases ou d'extraits : septante analyses composent l'Étude de cas (pp. 81-140), suivies de quatorze Illustrations littéraires (pp. 141-192). Nous envisagerons tout d'abord l'exposé théorique, pour ensuite nous intéresser aux analyses.

[2] Wilmet a construit sa théorie grammaticale à partir de la lecture critique de plusieurs œuvres majeures de la tradition grammaticale française, et en particulier la Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal (Arnaud & Lancelot 1660), la Grammaire générale de Beauzée (1767) et les Leçons de linguistique de Guillaume (1971). Le titre de l'ouvrage lui-même, Retour à l'analyse logique, est un clin d'œil explicite (p. 13) aux Leçons d'analyse logique de Noël & Chapsal (1827), figures phares de la tradition scolaire. Pour autant, le projet de Wilmet n'est pas celui de s'inscrire dans la continuité stricte de cette tradition. Au contraire : la grammaire scolaire traditionnelle est selon lui impropre à l'étude et à l'apprentissage d'une langue. L'objectif du linguiste est plutôt de « revivifier la tradition grammaticale française […] des natures et des fonctions » (p. 18), en soulignant les apories, en y comblant les lacunes et en proposant de nouvelles solutions d'analyse. Ce travail donne lieu à l'élaboration d'une théorie renouvelant la grammaire traditionnelle, que l'on peut présenter par le biais de trois dimensions interconnectées : les critères de définition (et en particulier celles des parties du discours) (¶ 3) ; l'architecture des fonctions syntaxiques (¶ 4) ; la terminologie (¶ 5). Par souci de transversalité, nous examinerons successivement ces aspects sans nécessairement suivre le fil de l'ouvrage.

[3] Le choix des critères de définition des parties du discours est un sujet complexe et discuté par les linguistes : voir par exemple Feuillet (1983) ou, plus récemment, Colombat & Lahaussois (2019). S'inspirant de la pensée guillaumienne, Wilmet mobilise la notion d'incidence, soit le « mouvement, absolument général dans le langage, selon lequel, partout et toujours, il y a apport de signification et référence de l'apport à un support » (Guillaume 1971 : 137, cité p. 18). Lorsque ce support est virtuel, Wilmet recourt à la notion d'extension logique, définie comme « l'ensemble des êtres du monde (le support) auxquels un mot (l'apport) est applicable » (p. 45). Par exemple, les noms se définissent par une extension immédiate, dans la mesure où « les noms hors emploi ne sont en attente d'aucun support étranger à eux-mêmes » (p. 45). De là, le linguiste propose un nouveau classement des parties du discours, restreint à quatre classes : le nom, l'adjectif, le verbe et le connectif (regroupant préposition et conjonction).

[4] C'est cette même logique de simplicité et de systématicité qui guide la construction d'un système de fonctions syntaxiques. Celles-ci sont au nombre de quatre et s'appuient à nouveau sur l'incidence, mobilisée ici en contexte (pp. 78-79). La première, la fonction prédicative, « établit le rapport d'un thème apport [= sujet] à un thème support par le truchement du verbe [= copule] » (p. 32) et fonde l'énoncé, unité de référence maximale du modèle syntaxique. À la prédication constitutive de l'énoncé peut s'adjoindre une prédication seconde, qui se réalise sans copule. Les deuxième et troisième fonctions, respectivement déterminative et complétive, se distinguent par leur support (et leurs apports) : la fonction déterminative concerne l'incidence de déterminants (apports) à un noyau nominal (support) alors que la fonction complétive implique des compléments (apports) incidents à un adjectif ou à un verbe (support). Enfin, la fonction opérative subsume les fonctions des connectifs : ligature, translation (Tesnière 1959) et enchâssement. Il importe de souligner deux dimensions du modèle syntaxique de Wilmet. D'une part, la présence d'un niveau intermédiaire entre le mot et la phrase, à savoir le syntagme. Défini comme la « réunion organique de vocables autour d'un mot faisant figure […] de noyau » (p. 60), le syntagme inscrit de facto le modèle dans une logique de stratification : les mots se combinent de telle sorte qu'ils appartiennent à différents niveaux, à différentes couches (Mazziotta & Kahane 2017 : 120). À titre d'exemple, les compléments, c'est-à-dire les apports du verbe, sont classés selon leur proximité avec celui-ci : une distinction est dès lors opérée entre compléments nucléaires et compléments linéaires (pp. 70-71). D'autre part, Wilmet cherche explicitement à rendre compte de l'ordre linéaire de la phrase :

L'ambition du présent ouvrage serait de revivifier la tradition grammaticale française […]. De calquer et de reproduire le plus fidèlement possible, au fil des fractionnements et des réécritures, l'ordre des mots de la phrase. (p. 18)

Les compléments verbaux peuvent à nouveau servir d'exemple. En effet, les compléments linéaires ou circonstants (abrégés en CC) sont catégorisés « selon la portion de SV [syntagme verbal] qu'ils atteignent » (p. 72). Il en résulte six compléments, numérotés en fonction de leur secteur d'incidence, du CC1 (traditionnel complément essentiel adverbial) au CC6 (traditionnel modalisateur). Ces deux aspects tendent à rapprocher le modèle présenté dans Retour à l'analyse logique de celui de l'analyse en constituants immédiats, malgré les références à Tesnière (1959) (pp. 27, 48, 78, 81, 140).

[5] Si Wilmet réintroduit de la scientificité dans le discours grammatical, cette exigence se manifeste également au niveau du métalangage, question insoluble au regard de la multiplicité des écoles théoriques et du poids de la tradition (voir notamment Swiggers 2006 ; Neveu & Lauwers 2007). Le linguiste est conscient de cette difficulté, qu'il développe dans l'avant-propos.

Les notions grammaticales, sélectionnées en fonction de l'objectif, et le vocabulaire qui les transmet (phrase, énonciation, énoncé, thème, sujet, attribut, prédicat, apposition…) ont donné lieu à des interprétations divergentes et quelquefois à d'âpres discussions parmi lesquelles les pages qui suivent, renonçant à la tentation des excursus et des controverses, se fraient en toute bonne foi un itinéraire personnel […]. (p. 19)

Néanmoins, le linguiste manifeste à plusieurs reprises le souci d'une terminologie transparente. Ainsi, Wilmet critique la préposition qui « précède un nom ou un verbe » mais qui « suit le nom dans sa vie durant » (p. 44), renomme entièrement les tiroirs verbaux (pp. 54-55), privilégie le terme de circonstant à celui de complément circonstanciel en raison de « l'assimilation aussi tentante que fallacieuse de circonstanciel à 'accessoire' ou à 'facultatif' » (p. 72), etc. L'impératif de transparence ne nous parait malheureusement pas toujours respecté. En témoigne l'emploi récurrent d'abréviations, tant dans le discours théorique que dans les exercices. En outre, nous observons une incohérence au niveau de la catégorisation des compléments verbaux : les compléments nucléaires sont abrégés en CV1 et CV2 et les compléments linéaires le sont en CC1 à CC6. Ceci pose un double problème, puisque non seulement l'hyperonyme (le complément du verbe) semble servir à désigner l'un de ses hyponymes (CV, le complément nucléaire), mais une même notion est désignée par deux termes (compléments linéaires/circonstants). Nous constatons là une tension entre la volonté de présenter une nouvelle terminologie cohérente, tout en maintenant certains termes de la tradition.

[6] La seconde partie de l'ouvrage est composée d'analyses de phrases, dont la plupart sont difficilement analysables au moyen d'un modèle grammatical conventionnel. La marche à suivre, détaillée aux pp. 82-84, consiste en une décomposition progressive des énoncés : identification (i) des phrases graphiques, (ii) du type de phrase, (iii) de la phrase matrice, (iv) de l'énonciation, (v) du type de prédication, (vi) du thème et du rhème, (vii) des syntagmes, (viii) des noyaux et de leurs satellites et (ix) des éléments restants. Concrètement, l'analyse est représentée par une suite d'abréviations entrecoupées de flèches, similaires aux « anciennes réécritures linéaires ou syntagmatiques » (p. 82). On trouvera ci-dessous une analyse (p. 88), qui en illustre la dimension cryptique pour un lecteur peu familiarisé.

(1)

Le chat parti, les souris dansent.

P SIMPLE

ÉNONCIATION. Personne : 6. Temps : présent. Modalité : assertion.

ÉNONCÉ. #1. SUJ-SN → QUANT les + NN souris. PRED-SV → CC3 /#2/ + NV dansent.

/#2/. AP-SN → QUANT le + NN chat. APP parti.

Les analyses sont réparties en deux sections. Wilmet présente tout d'abord une série d'« étude[s] de cas » (pp. 81-140), en l'occurrence des phrases plus moins complexes, des proverbes et des énoncés oraux, puis propose des « illustrations littéraires » (pp. 141-192), issues du canon littéraire français. Certaines propositions d'analyse ne manqueront sans doute pas de susciter la réflexion chez le lecteur. À titre illustratif, on peut citer, pêle-mêle : l'analyse de dont en (2) comme complément verbal (pp. 90-91) ; la présence systématique d'une modalité (assertive, injonctive, interrogative) associée à chaque structure prédicative, en ce compris les traditionnelles subordonnées ; la prise en compte du rôle syntaxique de la ponctuation ; l'analyse du « complément essentiel adverbial » tel que sur la cour en (3) comme complément linéaire et pas nucléaire (p. 110) ; la revalorisation de la fonction appositive, entendue comme rhème secondaire.

(2)

Marie contemplait, atterrée, le chat dont on avait coupé les moustaches.

(3)

La chambre et le salon bleus donnent sur la cour.

[7] Wilmet se garde toutefois d'imposer ses propositions de manière dogmatique, soulignant les inévitables questionnements que font naître la démarche du grammairien :

Il va de soi que de nouvelles phrases confrontent sans arrêt l'analyste à de nouveaux défis, parfois insoupçonnés, et l'exposent à des incertitudes dont on peut seulement espérer que la théorie lui offre le moyen de se dépêtrer. (p. 122)

L'intérêt des options est qu'elles promettent d'enrichir ou d'affiner les descriptions et les théories en laissant la porte ouverte à toutes les discussions. […] La science grammaticale vit de perplexités autant que de certitudes. (p. 137)

Cette honnêteté se traduit pratiquement par la présence d'analyses alternatives ainsi que par la mention explicite de structures difficilement saisissables par le cadre théorique proposé, telles que les « comparatives » (pp. 122-123). À propos des cas complexes, Wilmet en appelle d'ailleurs métaphoriquement à la critique du milieu scientifique : « Ce serait maintenant, dans le vocabulaire du whist, aux partenaires de 'passer', d''emballer'… ou de 'couper' » (p. 124). Le linguiste n'élude aucune difficulté : il semble au contraire rechercher les obstacles, et c'est avec plaisir que le lecteur suit ses pérégrinations réflexives.

[8] Deux réserves modèrent notre enthousiasme. En premier lieu, le corpus choisi interroge. Certes, l'ouvrage permet d'éprouver le modèle de Wilmet à partir de productions langagières, ce qui contraste avec les ouvrages précédents du linguiste : en effet, le point de vue est en quelque sorte ici inversé, les énoncés n'illustrant plus l'un ou l'autre point théorique mais étant envisagés pour eux-mêmes. Cependant, le choix d'opposer des études de cas épars à des illustrations littéraires témoigne selon nous d'une certaine hiérarchie des données linguistiques. Accorder un quart des pages d'un ouvrage de grammaire à prétention générale à l'usage littéraire nous parait symptomatique d'une survalorisation de l'écrit littéraire. Si Wilmet n'hésite pas à critiquer les limites de la grammaire traditionnelle, il s'inscrit ici dans sa parfaite continuité – que l'on pense aux exemples littéraires du Bon usage (Grevisse & Goosse 2016 [1936]). La place des productions orales – alors même que la langue se définit avant tout comme un objet oral – confirme ce point de vue. Ainsi, Wilmet ne manque pas d'indiquer que parmi « les quinze exemples suivants […] les trois derniers émanent des groupes d'Aix-en-Provence et de Fribourg » (pp. 123-124), soit deux écoles théoriques qui ont étudié le français oral. Ce dernier y est vu comme un usage spécifique dont il est nécessaire de souligner la singularité. Nous rejoignons l'analyse de Cappeau (2021 : 12-13), qui évoque un « saupoudrage » de données orales dans les descriptions grammaticales traitant la langue orale en tant qu'écart face à un écrit standard. Corollairement, on observe une primauté de la phrase graphique comme unité de référence (pp. 21-23). On peut dès lors s'interroger sur le statut de l'objet visé par l'ouvrage, à savoir l'ensemble des usages de la langue ou le français écrit standard (littéraire) ?

[9] D'autre part, l'expression de l'analyse, dont on trouvera un aperçu réduit en (1), ne nous parait pas efficace. Wilmet privilégie explicitement l'emploi d'abréviations et de symboles en opposition aux modalités d'expression en deux dimensions que les syntacticiens ont l'habitude de côtoyer :

Le potentiel des « boites » et des « arbres », un certain agrément ludique aussi, sont incontestables, mais, au fur et à mesure que les phrases s'allongent ou se densifient, les représentations dévorent l'espace et se perdraient en un enchevêtrement inextricable de troncs, de branches et de rameaux si le descripteur n'arrêtait vite les frais. (p. 81)

Si l'écriture linéaire possède l'avantage certain du « gain en espace » (p. 94, note 49), sa lisibilité demeure questionnable. Mobiliser un nombre aussi important de conventions graphiques faiblement iconiques est peu intuitif et requiert d'avoir sous les yeux, au moins lors des premières lectures, la synthèse des signes et symboles (p. 84). En outre, les représentations bidimensionnelles décriées par le linguiste, qui exploitent pleinement les potentialités du médium graphique, possèdent un avantage didactique certain : d'un côté, les diagrammes favorisent la réflexion (Tylén et al. 2014) ; de l'autre, c'est précisément à des fins pédagogiques que les premiers diagrammes syntaxiques ont été imaginés (Hudson 2020 ; Imrényi & Mazziotta 2020). Il paraîtrait plus judicieux de combiner deux approches, l'une algébrique, l'autre bidimensionnelle, et de choisir l'approche la plus pertinente selon l'objectif poursuivi. Ceci semble d'autant plus envisageable qu'il existe une modélisation bidimensionnelle inspirée en partie du modèle de Wilmet, en l'occurrence celle de Van Raemdonck (2015 [2011]), auquel il est d'ailleurs fait référence (p. 82, note 5).

[10] Malgré ces réserves, nous ne pouvons que conseiller au lecteur intéressé par les questions d'analyse grammaticale de se procurer cet ouvrage, dont la richesse théorique est à souligner tout spécifiquement. Le modèle élaboré par Wilmet, que l'on trouvera résumé et exemplifié, constitue une alternative singulière, stimulante et approfondie aux modèles grammaticaux traditionnels. Dans la postface de sa Grammaire critique, le linguiste envisageait la démarche grammaticale comme « un exercice hautement formatif, un entraînement à la méthode, à la rigueur, au jeu linguistique, à la spéculation, à l'invention… » (Wilmet 2010 : 690). Retour à l'analyse logique en est une démonstration éclatante.

Abréviations et références bibliographiques

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Beauzée 1767 = Nicolas Beauzée 1767. Grammaire générale. Paris : J. Barbou. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50449f.

Cappeau 2021 = Paul Cappeau 2021. Présentation. Paul Cappeau (éd.). Une grammaire à l'aune de l'oral ? Rennes : Presses universitaires de Rennes, 9-19.

Colombat & Lahaussois 2019 = Bernard Colombat, Aimée Lahaussois (éds.) 2019. Histoire des parties du discours. Louvain : Peeters.

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Grevisse & Goosse 2016 [1936] = Maurice Grevisse, André Goosse 2016 [1936]. Le bon usage. 16e édition. Louvain-la-Neuve : De Boeck.

Guillaume 1971 = Gustave Guillaume 1971. Leçons de linguistique. 1948-1949. Québec : Presses de l'Université Laval.

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Imrényi & Mazziotta 2020 = András Imrényi, Nicolas Mazziotta (éds.) 2020. Chapters of dependency grammar. A historical survey from antiquity to Tesnière. Amsterdam : Benjamins.

Martin & Wilmet 1980 = Robert Martin, Marc Wilmet 1980. Syntaxe du moyen français. Bordeaux : Sobodi.

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